Enclave française en Amérique du Sud, la Guyane est le plus grand département d’Outre-mer.
Terre de potentialités, cette région authentique et dynamique déborde de vie sous toutes ses formes.
Sillonner ce territoire c’est aller à la rencontre de sa mosaïque de peuples et de son métissage culturel qui allie traditions et savoir-faire.
Avec sa forêt amazonienne majestueuse, mystérieuse et unique au monde, la Guyane renferme les secrets de la biodiversité.
C’est également une terre d’innovation où son centre spatial ultra moderne est le point de décollage des fusées Ariane, Soyouz et Véga, fleurons de l’industrie européenne.
Un pont sur le fleuve Oyapock unit via la Guyane, la France et le Brésil, l’Amérique du Sud à l’Europe.
La Guyane est située dans le Nord-Est de l’Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil. C’est un département-région d’outre-mer (DROM) qui a une superficie de 83.853 km².
Ainsi, c’est la deuxième plus vaste région de France derrière la Nouvelle-Aquitaine avec une population de 262 381 habitants au 1er janvier 2018.
Elle est délimitée :
La Guyane possède 300 km de côtes, 520 km de frontières avec le Surinam et 700 km de frontières avec le Brésil.
Cayenne est le chef-lieu du département et se situe à 7.072 km de Paris, à 5.000 km de Rio de Janeiro et 5.000 km de New York.
La Guyane compte aujourd’hui plusieurs secteurs économiques dynamiques. En premier lieu, le spatial qui reste la locomotive de l’économie guyanaise représentant 15% du PIB du territoire et 4 500 emplois en 2017. Il en suit le Bâtiments et Travaux Publics (BTP). Après une période mitigée jusqu’en 2016, la relance de la commande publique redynamise ce secteur.
Ce sont des piliers auxquels il s’avère nécessaire d’adjoindre d’autres moteurs. Ainsi, une démarche de transformation du tissu économique est actuellement impulsée par la politique territoriale, par l’appui des filières qui ont pour point commun, de puiser dans les ressources locales : le secteur du bois, les activités minières et extractives, le tourisme, l’agriculture et la pêche.
Au regard du coût de la vie impacté par l’offre insuffisante et la répercussion du coût de l’importation, cela en fait des candidats idéaux pour établir des leviers de création de richesse et d’emplois afin de réduire la dépendance économique de la Guyane.
La consommation des ménages et l’investissement des entreprises sont orientés comme le montrent l’activité bancaire et les ventes d’automobiles. Si l’on déplore un taux de chômage à 26% au sens du BIT, depuis 2017, l’emploi salarié et l’intérim repartent en hausse.
En 2018, le nombre de créations d’entreprises poursuit sa croissance et atteint un volume record. La création d’entreprises individuelles est particulièrement forte. Tous les secteurs d’activité sont concernés par ce dynamisme.
La Guyane est un département d’outre-mer depuis 1946 et une région depuis les lois de décentralisations de 1982.
La Guyane fait partie intégrante du système administratif et politique français. L’État est représenté sur le territoire par le Préfet de Région, qui a la charge des intérêts nationaux, du respect des lois, de la sécurité et du contrôle administratif. Le territoire guyanais est organisé en deux arrondissements, Cayenne et Saint-Laurent du Maroni qui est la sous-Préfecture.
Depuis 2016, la Guyane est administrée localement par la Collectivité Territoriale de Guyane où chaque projet est soumis au vote de l’assemblée territoriale composée 51 conseillers régionaux, élus pour 6 ans.
A l’échelon national, la Guyane est représentée par des parlementaires, soient deux députés et deux sénateurs.
En tant que département-région d’outre-mer (DROM), la Guyane fait partie intégrante de l’Union Européenne au sein de laquelle elle constitue une région ultrapériphérique. A ce titre elle bénéficie de « mesures spécifiques » visant à adapter le droit communautaire en tenant compte des caractéristiques et contraintes particulières de ces régions.
