23/03/2018
À cette réunion, promue par le Président de la Conférence des Présidents des régions ultrapériphériques, Fernando Clavijo, ont également assisté les présidents des Açores et de la Guyane française, ainsi que des membres des gouvernements de Madère, de la Réunion et de Guadalupe.
Le président canari, après avoir remercié la disposition des trois dirigeants de tenir cette réunion et la sensibilité qu’ils ont montré, a rappelé que la réunion se pose « à un moment particulièrement significatif » après le renouvellement, par la Commission européenne en Octobre l’année dernière, de la stratégie européenne envers les régions ultrapériphériques et avant que les propositions financières et législatives pour la prochaine période soient mises sur la table.
Fernando Clavijo a souligné que cette réunion importante « démontre l’engagement de l’Union européenne envers ses régions les plus reculées » et a ajouté que « maintenant il est nécessaire que cet engagement devienne une réalité, que les intentions deviennent des faits, et que les promesses se concrétisent dans des résultats concrets, et pour cela, l’action conjointe et déterminée de nos trois Etats est fondamentale et essentielle « .
Après avoir souligné que « c’est la première fois, dans les plus de vingt ans d’existence de la coopération entre les régions ultrapériphériques, qui rencontrent, en même temps, les trois dirigeants avec les présidents des régions ». Fernando Clavijo a insisté sur le fait que «notre présence ici aujourd’hui doit être comprise comme une réaffirmation de l’engagement des trois États et des neuf régions avec le destin commun que nous nous sommes fixés il y a quelques années, au-dessus de nos singularités et différences».
Fernando Clavijo a insisté sur le fait que «notre présence ici aujourd’hui doit être comprise comme une réaffirmation de l’engagement des trois États et des neuf régions avec le destin commun que nous nous sommes fixés il y a quelques années, au-dessus de nos singularités et différences».
Le président canari a souligné l’importance de « maintenir les régions ultrapériphériques présentes dans l’agenda politique européen et que les besoins et les aspirations de ses citoyens ne soient pas occultés et oubliés dans le contexte des problèmes et défis majeurs en Europe, des problèmes et des défis que, d’un autre côté, ils sont aussi les nôtres, tout comme ceux des RUP doivent appartenir à l’ensemble de l’Union européenne».
Fernando Clavijo a souligné que le maintien de ces spécificités dans les politiques traditionnelles, la politique de cohésion ou la politique agricole et commune de la pêche «continue d’être capitale et joue un rôle irremplaçable dans la promotion de notre cohésion économique, sociale et territoriale».
